Sperling : Sacha, oui, mais pas Guitry !

Publié le par Yves-André Samère

Il y a quelques semaines, les radio-télés nous avaient chanté les louanges d’un tout nouvel écrivain, un certain Sacha Sperling, auteur d’un roman intitulé Mes illusions donnent sur la cour. Particularité : il a dix-huit ans, et s’appelle en réalité Kurys, comme sa mère. Alors, un nouveau Radiguet ? Un Sagan mâle ?

Aujourd’hui, à la FNAC, je tombe sur son livre, largement exposé. Curieux, je l’ouvre au hasard. Et paf ! En plein milieu d’une page, je lis l’expression « Je réalise que... », évidemment avec réaliser dans le sens de « comprendre », anglicisme classique et faute grossière. Pas de veine... Je tourne une page. Re-paf ! Sans chercher, un autre « Je réalise que... ». Ce n’est pas le jour.

À ce stade, ma religion est faite. Je « RÉALISE » : 1. qu’on a affaire à un pur produit du marketing ; 2. que le garçon est du niveau du CM2 ; 3. qu’il n’aurait jamais été édité s’il n’avait été le fils des cinéastes Diane Kurys et Alexandre Arcady ; et 4. que les éditeurs n’emploient plus de correcteurs !

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