Avion bloqué, passagers coincés

Publié le par Yves-André Samère

La radio raconte qu’un avion espagnol est sorti de la piste de décollage hier soir, sur je ne sais quel aéroport de chez nous, et qu’il a fallu attendre trois heures pour en évacuer les passagers. Le pilote avait dû boire trop de sangria. Or il se trouve qu’une mésaventure identique m’est arrivée, mais que la suite en a été différente. Cela s’est passé sur l’aéroport de Bône, en Algérie, et j’étais dans un avion d’Air France qui devait atterrir à Marseille. Une heure de voyage, à peu près, au-dessus de la Méditerranée.

Or le pilote, parvenu en bout de la piste d’accès, a raté le virage qui devait engager son zinc sur la piste d’envol. Une roue de l’appareil est sortie de la piste et s’est enfoncée dans la terre meuble qui la bordait. L’avion a stoppé net, basculé sur le côté, et une de ses ailes touchait le sol. Impossible de le sortir de là.

Tous les passagers sont redescendus comme ils pouvaient, et ont regagné l’aérogare. Il ne restait plus qu’à téléphoner à la direction d’Air France pour demander un autre avion, ce qui a pris quelques heures.

Comment rattraper ce retard ? Air France a pris la décision qui s’imposait : comme il s’agissait de la ligne Bône-Paris avec escales à Marseille et à Lyon, elle a… supprimé l’escale de Marseille ! On sait comme les compagnies aériennes sont soucieuses de l’intérêt de leurs passagers. C’est ainsi que j’ai découvert Lyon. On connaît des méthodes plus simples.

Ne me restait plus qu’à passer une nuit à l’hôtel avant de prendre un train le lendemain.

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