Dalila-Rachida
Les rats quitteraient-ils le navire ? Presque en même temps, Villepin, Rachida Dati et le jeune Arabe « auvergnat » d’Hortefeux, avec des degrés divers dans la détermination, s’essuient les pieds sur le grand ministre de l’Intérieur que Sa Majesté nous a donné.
Rien d’étonnant de la part de Villepin, ce contorsionniste qui est dans l’opposition tout en appartenant à l’UMP, parti présidentiel pourtant créé uniquement pour soutenir la candidature de Sarkozy à l’élection présidentielle. Le faux Auvergnat, lui, doit se mordre les doigts d’avoir voulu innocenter Hortefeux, avant de le voir ensuite condamner pour injures raciales par un tribunal qui avait oublié d’être servile. Mais le cas de Rachida Dati est le plus comique.
Introduite au gouvernement parce qu’elle était une amie de l’ex-épouse de Sarkozy, elle en fut virée parce qu’elle déplaisait à Carla, qui succédait à Cecilia. Prétexte invoqué : son incapacité et son absentéisme à son ministère de la Justice. Plus tard, on lui infligea le camouflet suprême, la priver de sa voiture de fonction, qu’elle avait conservée par étourderie, et même de son téléphone mobile ex-ministériel. Pour comble, on l’avait avant cela exilée au Parlement européen, qui est pire que le bagne de Cayenne, chacun le sait. Évidemment, tout cela appelait la vengeance, et Rachida est de celles qui, à l’instar de Dalila, préfère la manger froide. Elle le fait dans « Le Monde » qui paraît aujourd’hui, via un « Cessons donc d’opposer les Français les uns aux autres », qui feint de prendre la défense des Roms – dont elle se fout autant que de son premier tailleur Chanel – grignotant ainsi un peu plus la minorité qui reste autour de not’ bon maître.
C’est petit. Crions notre indignation.