Danger des lampes à basse consommation
Après quatre notules publiées ici sur le sujet des lampes à basse consommation mais à grande pollution (elles contiennent du mercure, interdit dans les thermomètres, qui ne sont pas dans toutes les familles, mais autorisé dans les ampoules, qu’on trouve dans tous les logements – va comprendre, Charles !), voilà que la Commission de la Sécurité des Consommateurs relance le sujet : elle vient de découvrir le mercure contenu dans lesdites lampes, et c’est admirable (j’en ai parlé le 25 février 2010). En outre, elles émettent des ondes électromagnétiques dont la longueur d’onde fait craindre qu’elles soient dangereuses.
Ici, précisons que les ondes électromagnétiques, cela englobe la lumière, visible ou invisible, les ondes radio, les rayons X, les micro-ondes, et un tas de choses. Par nature, elles ne sont pas toutes dangereuses, car cela dépend de leur fréquence. Les ondes radio ne sont pas dangereuses ; les rayons X, si.
Rappelons donc que les lampes à incandescence, dont le filament est fait de tungstène, ne présentent aucun danger, sinon, depuis le dix-neuvième siècle, on s’en serait aperçu. Mais elle ont un inconvénient rédhibitoire : elles ne coûtent pas cher. Il urgeait donc, pour la santé... des industriels, non seulement de les remplacer par des lampes cinq fois plus coûteuses, mais aussi d’interdire les anciennes. Ce qui fut fait. Nous sommes gouvernés, non mais.