Danger : réseaux sociaux !

Belle imprudence, que de se lancer dans l’édition d’une page sur Facebook ! Beaucoup s’en sont mordu les doigts.

Évidemment, ce que je dis là est aussi valable pour les autres réseaux « sociaux », Twitter, LinkedIn, Viadeo, Google+, et consorts. Parce que, mettre sous les yeux de tout le monde vos histoires et vos images personnelles, il n’y a rien de plus niais ni de plus dangereux.

Sachez que les cabinets de recruteurs et les directeurs du personnel (ceux qu’on appelle aujourd’hui « directeurs de ressources humaines », la belle blague !), consultent régulièrement les pages de ces réseaux, soit pour chercher de nouveaux employés, soit pour vérifier les informations que les candidats mentionnent dans leurs CV. Il y a pis, aux États-Unis naturellement : des chefs d’entreprise et des « chasseurs de tête » n’hésitent pas à tenter d’avoir l’identifiant et le mot de passe d’un candidat, pour inspecter ses statuts, voir ses photos, prendre connaissance de ses centres d’intérêt, de ses idées, etc.

En France même, l’agence Eurocom Worldwide vient de révéler qu’une entreprise sur cinq, dans le secteur informatique, a écarté un candidat à cause de son profil sur un réseau social. Mais les autres secteurs d’activité ne sont pas épargnés : selon le cabinet de recrutement Robert Half, 32 % des recruteurs excluraient un candidat, même pourvu de bonnes références, s’ils découvraient sur lui des informations négatives ou gênantes.

Gênantes ? Mais eux ne se gênent pas !