« Drag queen », qu’es aquò ?
Comme je l’ai rapporté, il y a huit jours, à Paris, c’était la Gaypride. Au fait, oui, je dis bien HUIT, une semaine plus un jour, puisque c’était samedi et que nous sommes dimanche. Je ne suis pas près de céder à cette lubie française de dire qu’une semaine, c’est huit jours, et que deux semaines, c’est quinze. Deux fois huit, quinze, ha ha ! Et on dit que la France a les meilleurs mathématiciens.
Bien, je reprends là où vous m’avez sournoisement interrompu.
Dans toute gaypride, vous verrez des drag queens. Vous les verrez beaucoup mieux que vous entendrez la musique à la noix qui sévit dans ces défilés, rap ou techno, et il faudra un jour qu’on m’explique pourquoi les gays, personnes plus honorables a priori que les fachos qui les haïssent, ont en musique des goûts aussi exécrables. Or, d’où vient l’expression drag queen ?
Le mot queen, grâce à l’Angleterre, tout le monde sait ce que cela veut dire, y compris le plus ignare des collégiens. Mais drag ?
Eh bien, contrairement aux apparences, ça n’a rien à voir avec le verbe draguer, que Jean-Pierre Mocky a inventé en 1959 dans son film Les dragueurs. En réalité, c’est un sigle, formé à partir de l’expression dressed as a girl – en français : habillé comme une fille.
À présent, vous savez tout et pourrez briller en société. Je suis content d’avoir contribué à l’instruction des masses populaires.