Gastronomie biblique

Publié le par Yves-André Samère

Quoi de plus instructif que la Bible, et surtout l’Ancien Testament ? Je vous avais déjà fait part de mon ravissement, à y dénicher ces révélations scientifiques absolument primordiales : que le lièvre était un ruminant, et la chauve-souris, un oiseau. Il y est dit aussi que, si consommer du cochon est prohibé, c’est parce qu’il ne rumine pas. Quoi de plus évident ? En revanche, manger de la girafe est permis.

Mais je ne vous avais pas communiqué cette autre découverte, repérée dans le Deutéronome, le cinquième et dernier livre prétendument écrit sur les instructions de Moïse – personnage à prendre d’autant plus au sérieux que la majorité des historiens ne croient pas plus à son existence qu’à la légende selon laquelle il aurait « fait sortir les Hébreux d’Égypte » pour les délivrer de l’esclavage (les Égyptiens n’avaient pas d’esclaves, cela a été démontré). Donc, au chapitre 14, verset 19 de ce livre, on peut lire une prohibition alimentaire de plus, que je transcris religieusement (évidemment !) : « Vous regarderez comme impur tout reptile qui vole : on n’en mangera point ».

Allons, c’est juré, en aucun cas je ne mangerai un reptile qui vole !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Mais ce n'est pas un reptile. Bon, je vais me cacher dans une grotte.
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D
Ptérodactyles, sortez de notre alimentation !
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