« Je suis Charlie »
Sans être le moins du monde le genre de type qui se balade avec une pancarte ou un T-shirt porteur d’un slogan imprimé, j’ai choisi ce titre qu’on a vu partout aujourd’hui, après cet attentat commis par les meurtriers imbéciles qui ont décimé la rédaction de « Charlie-Hebdo ».
Et pourtant je n’étais pas un lecteur de « Charlie-Hebdo », dont je n’aimais ni les dessins mal torchés, ni les textes rédigés en français douteux. Mais ça, c’est mon affaire. Avec « Charlie-Hebdo », bien qu’il m’ait publié une fois, je n’avais qu’un point commun : l’irrespect absolu dans lequel je tenais les religions. TOUTES les religions. Ce qui ne m’a pas empêché d’écrire ici que jamais je n’avais rencontré de musulmans violents.
Je ne change pas d’avis, les assassins d’aujourd’hui ne sont pas des musulmans. Seulement des fanatiques, ayant choisi la date de la parution du roman de Houellebecq pour faire leur sale coup. Pas par hasard. Les nazis aussi savaient lire.