La peau de l’ours

Publié le par Yves-André Samère

« Non, pas la peine, assurément... », comme on chante dans La fille de madame Angot. Cédant au mythe du football « grande cause nationale », les dirigeants brésiliens ont tout sacrifié, à commencer par les équipements relevant de la politique sociale, et ont englouti des sommes colossales dans la construction de stades inutiles, sans compter l’expulsion des pauvres, afin de satisfaire la vanité des amateurs de sport. Bien la peine de s’être décarcassés, comme Ducros, et d’avoir fait passer cette vanité avant la nécessité.

Le résultat est magnifique : l’équipe brésilienne a encaissé hier soir sept buts contre un, humiliation sans précédent que lui a infligée l’équipe allemande. On n’ose pas dire que c’est bien fait, car ce ne sont pas les responsables qui sont punis. En toute logique, si le seppuku (le véritable nom de cette délicieuse pratique japonaise que nous appelons harakiri) avait court au Brésil, la plage de Copacabana, ce matin, serait jonchée de cadavres. Ceux des sombres crétins qui ont cédé à la démagogie.

Après la raclée qu’ont subie les joueurs français, on se prend à souhaiter que cela serve de leçon partout où ce serait nécessaire. Hélas, ça ne se produira pas...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Aléatoire...
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G
Les Brésiliens pourront se consoler avec les J.O. en 2016.
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