Les destructeurs de la famille
Hier matin, dans la Matinale de France Inter, on nous a lu un dialogue probablement inventé, venu de je ne sais où, entre un grand-père et son petit-fils. Sujet : le travail du dimanche.
Le petit-fils, comme de juste, était un parfait abruti, rivé à son téléphone mobile et ne connaissant l’actualité que par les sites Internet qu’il consultait. Mais le grand-père, jouant les sages antiques, ne valait pas mieux, car il donnait dans le syle « C’était mieux avant ». Et voici ce qu’il avançait comme raison pour condamner l’ouverture des magasins le dimanche : autrefois, le dimanche, toute la famille était réunie, on pouvait manger ensemble, et surtout parler.
Traduction : aujourd’hui, on ne peut plus parler en famille parce que les magasins sont ouverts, donc tout le monde préfère aller glander chez Castorama et Leroy-Merlin ! C’est d’une logique imparable. Elle rappelle furieusement celle des adversaires du mariage homosexuel, qui prétendaient voir dans cette simple extension de la loi une « menace pour la famille ».
Je dois être très bête, puisque je ne vois jamais le rapport entre la prétendue cause et l’effet constaté par les nostalgiques de tout.