Les destructeurs de la famille

Publié le par Yves-André Samère

Hier matin, dans la Matinale de France Inter, on nous a lu un dialogue probablement inventé, venu de je ne sais où, entre un grand-père et son petit-fils. Sujet : le travail du dimanche.

Le petit-fils, comme de juste, était un parfait abruti, rivé à son téléphone mobile et ne connaissant l’actualité que par les sites Internet qu’il consultait. Mais le grand-père, jouant les sages antiques, ne valait pas mieux, car il donnait dans le syle « C’était mieux avant ». Et voici ce qu’il avançait comme raison pour condamner l’ouverture des magasins le dimanche : autrefois, le dimanche, toute la famille était réunie, on pouvait manger ensemble, et surtout parler.

Traduction : aujourd’hui, on ne peut plus parler en famille parce que les magasins sont ouverts, donc tout le monde préfère aller glander chez Castorama et Leroy-Merlin ! C’est d’une logique imparable. Elle rappelle furieusement celle des adversaires du mariage homosexuel, qui prétendaient voir dans cette simple extension de la loi une « menace pour la famille ».

Je dois être très bête, puisque je ne vois jamais le rapport entre la prétendue cause et l’effet constaté par les nostalgiques de tout.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Qui a connu l'horreur des déjeuners du dimanche en famille préfère prendre un abonnement chez Castorama le dimanche.<br /> Ne revenons pas sur "la famille".<br /> Suffit de voir les guerres qui sont tout sauf fraternelles lors des héritages. Le gigot du dimanche brille par son inutilité.
Répondre