« Matons » ?

Publié le par Yves-André Samère

Certains des journalistes de France Inter sont à ce point incultes qu’ils n’ont aucune conscience que l’argot des voyous n’est pas la langue usuelle. Influence de Michel Audiard, que la plupart admirent tant ? Aussi, de manière incongrue, farcissent-ils leurs textes de mots désobligeants, voire franchement déplaisants.

Ce matin, comme il était question dans le journal de huit heures d’une grève à la prison marseillaise des Baumettes, on a, dans le texte lu au micro, casé cinq ou six fois le mot maton pour désigner les gardiens de prison. Ce mot est une insulte méprisante, mais ceux qui l’emploient ne semblent pas savoir qu’ainsi, ils injurient des travailleurs qui n’ont rien fait pour le mériter.

Que diraient-ils si, chaque fois qu’on a besoin d’utiliser le mot journaliste, on le remplaçait par journaleux, plumitif, voire pisse-copie ?

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

M
En attendant de trouver mieux, (peut-être "anencéphalestropbienrémunérés"...mais je ne suis pas sûre), pisse-copie fera très bien l'affaire...quoique ce mot suggère qu'ils rédigent beaucoup.
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Y
C’est bien ce que je sous-entendais. Je suggère, en compensation, qu’on traite les journalistes comme ils le méritent. D’ailleurs, je ne rate jamais une occasion !
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D
C'est un métier ingrat, mal reconnu par le ministère dont ils dépendent, ils côtoient la misère et la violence du monde, voient des horreurs sans pouvoir agir. Ils sont en sous-effectif chronique<br /> et on les paie avec un lance-pierres. Je me demande comment ils ne se révoltent pas plus. Un peu de respect serait le bienvenu...
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