« Matons » ?
Certains des journalistes de France Inter sont à ce point incultes qu’ils n’ont aucune conscience que l’argot des voyous n’est pas la langue usuelle. Influence de Michel Audiard, que la plupart admirent tant ? Aussi, de manière incongrue, farcissent-ils leurs textes de mots désobligeants, voire franchement déplaisants.
Ce matin, comme il était question dans le journal de huit heures d’une grève à la prison marseillaise des Baumettes, on a, dans le texte lu au micro, casé cinq ou six fois le mot maton pour désigner les gardiens de prison. Ce mot est une insulte méprisante, mais ceux qui l’emploient ne semblent pas savoir qu’ainsi, ils injurient des travailleurs qui n’ont rien fait pour le mériter.
Que diraient-ils si, chaque fois qu’on a besoin d’utiliser le mot journaliste, on le remplaçait par journaleux, plumitif, voire pisse-copie ?