Mes quatre saisons : l’été

Publié le par Yves-André Samère

Précédemment, je vous ai dit pourquoi je n’aimais ni l’hiver ni le printemps. Vous en concluez logiquement que je dois aimer l’été, qui constitue en quelque sorte leur contraire – leur négatif, si vous êtes photographe à la mode ancienne.

Or, pas du tout, car je n’aime pas l’été.

Oh, pas pour des raisons trivialement climatiques, non ! La chaleur ne me fait pas peur, et je la supporte très bien. Mais elle comporte un inconvénient, qui est que les autres la supportent eux aussi, et le manifestent d’une façon dont je souhaiterais vivement que le fisc la taxe avec sévérité : cette habitude que vos voisins ont, l’été, de garder leurs fenêtres ouvertes et de faire un maximum de bruit, sous le prétexte de recevoir leurs amis et de discuter toute la nuit, de telle sorte que tout le monde en profite. Je ne comprendrai jamais pourquoi des êtres apparemment humains peuvent à ce point se passer de sommeil, donc en priver les autres, simplement parce que la température est plus élevée en août qu’en février.

Si bien que les seuls moments que j’apprécie, en été, ce sont les nuits d’orage : le tonnerre gronde, il pleut à verse, et tous les niais qui sont partis en laissant leurs fenêtres ouvertes sont inondés. Ceux qui restent les referment, et, par la même occasion, on ne les entend plus. Or je préfère entendre le tonnerre que des conversations idiotes.

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