Misère des discothèques

Publié le par Yves-André Samère

Hier après-midi, j’ai revu Le guépard, le plus beau film italien de tous les temps, et je me suis fait la réflexion suivante : si ces malheureux handicapés, vêtus de hardes ramassées dans les poubelles de l’Armée du salut et défigurés par leurs tatouages et autres piercings, qui croient danser dans les discothèques – alors qu’ils ne font que se dandiner avec des grâces d’hippopotames rhumatisants au son d’une pseudo-musique « mixée » par un sourd –, consentaient à visionner la scène où Claudia Cardinale et Burt Lancaster valsent sur une musique de Giuseppe Verdi, ils pourraient prendre conscience de leur détresse chorégraphique, musicale et culturelle, et tenter d’acquérir enfin quelques notions d’intelligence et de goût.

Mais ne rêvons pas. C’est trop tard.

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