Monde violent ? C’est à voir...

Publié le par Yves-André Samère

C’est à la fois une scie et un mythe contemporain : le monde serait « de plus en plus violent ». Or, sortons les données chiffrées.

Depuis le début de notre ère, pour avoir un point de repère, la mortalité par homicide, dans le monde occidental, a énormément baissé. Selon les études, quoique difficiles à mener avant notre siècle, elle a été divisée par dix, voire par cent ! Ainsi, Manuel Eisner, criminologue, avance que sa fréquence était d’environ 40 pour 100 000 au XVe siècle dans les grandes villes européennes, aurait chuté à 11 au XVIe, et à 3,2 au XVIIe siècle. Ce taux s’est maintenu au XXe, et il est à présent de 1,1 pour 100 000 en France. Ce qui signifie que, dans une ville comme Paris, on ne compterait qu’une moyenne de 22 ou 23 crimes par an, mais probablement moins (on tue davantage à la campagne, c’est normal, puisqu’on s’y ennuie davantage !).

Ce qui a changé – en mal – c’est que les armes d’aujourd’hui sont plus meurtrières : on fait beaucoup plus de dégâts avec une Kalachnikoff qu’avec une arbalète, c’est certain ! Mais même les guerres font proportionnellement moins de morts, à ce qu’affirme Lawrence Keeley, anthropologue à Stanford.

En fait, le monde paraît plus violent, pour la simple raison que nous sommes davantage (et immédiatement) informés de tout acte de violence, où qu’il survienne. À l’époque de Louis XIV, le Japon aurait été englouti au fond de l’Océan Pacifique, que nul n’en aurait rien su avant des mois...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

L
<br /> On supporte peut être moins la violence,ce qui est une bone chose! D'autres violences apparaissent : l'asassinat social, la lpidation médiatique (non, je rigole, c'est pour Eric W., des tomates<br /> mais surgelées !).<br /> <br /> <br />
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