Mufle

Publié le par Yves-André Samère

Chacun a constaté la muflerie de François Hollande, se débarrassant de sa maîtresse en dix-huit mots téléphonés à l’Agence France Presse (il n’a pas songé à un tweet, ou a-t-il pensé que cela rappellerait trop celui qu’elle avait dédié au député Falorni, candidat à sa réélection à La Rochelle et en concurrence avec Ségolène Royal ?).

Bien sûr, ces critiques contre le présiblique de la Répudent n’étaient pas toutes désintéressées, et beaucoup ont dû être ravis de cette gaffe – peut-être calculée, car Hollande ne fait rien sans une idée derrière la tête, ce qui contredit le principe même de la gaffe, justement. Mais, en l’occurrence, ce qui m’intéresse, c’est ceci : on a peu d’exemples de chefs d’État mufles, sauf peut-être Napoléon, qui était d’une rare grossièreté avec les femmes (et je ne dis rien de celle qu’il avait avec les hommes, voyez Talleyrand). Il est bien connu que Louis XIV, tout dictateur qu’il était, ne manquait jamais d’ôter son chapeau quand il croisait une femme de chambre dans les couloirs de Versailles ; et quand il rompait avec une de ses favorites, il ne la laissait pas sans rien. Également, même si je n’ai pas le culte de De Gaulle, je ne peux pas nier qu’il était très courtois avec les dames.

Il faut croire que les bonnes habitudes se perdent, elles aussi. Comme les coups de pied au derrière.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Ben oui, énervé. Mais au poste qu’il occupe, on domine ses nerfs.
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D
Pour une fois, je ne suis pas d'accord avec vous. Pouvait-il faire autrement ? Il voulait un communiqué conjoint avec V. Triermachin, ce qu'elle n'a pas voulu. Donc Pépère devait être énervé, ce<br /> qui explique le "je".
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