Mystificateurs et charlatans
La différence entre les mystificateurs comme Roland Dorgelès ou Paul Birault et les charlatans comme John Cage, Philippe Starck ou Richard Serra, c’est que les premiers se contentent de mettre les rieurs de leur côté, tandis que les seconds tirent de leur exploit un avantage matériel. De ces derniers, je reparlerai…
Il est vrai que certains personnages ont cumulé ces deux, euh… fonctions. Par exemple Phineas Taylor Barnum. Oui, celui qui a donné son nom à un cirque. Il a quasiment été l’inventeur de la publicité, a gagné beaucoup d’argent, mais c’était aussi un sacré farceur. J’avais à peine dix ans quand j’ai lu sa première biographie en français, Barnum, roi du bluff, par Alain Sergent (1951), livre qui a été réédité au moins deux fois, en 1981 et en 1995. Cherchez sur Amazon ou PrimeMinister, vous ne regretterez pas votre achat. Il y a eu également une autre biographie en français de Barnum, son autobiographie, parue en mars 2005, Mes exhibitions. J’ai acheté ce livre lors de sa parution, mais… j’ai oublié de le lire ! Je n’en dirai donc rien. Si je m’y mets et y découvre quelque détail inédit, j’en parlerai.
Dans une notule ultérieure, j’aurai aussi quelques mots aimables sur ces directeurs de musée qui achètent – avec nos sous – des œuvres « d’art » à des escrocs. On a englouti des fortunes à ce petit jeu.