« Quai d’Orsay »
Hier, je suis allé au cinéma voir Quai d’Orsay, comédie de Bertrand Tavernier. Je ne vais pas en parler ici puisque je l’ai fait ailleurs et que je ne traite pas le cinéma sur ce bloc-notes. Mais le film vient de deux albums de bandes dessinées d’Abel Lanzac et Christophe Blain, parus chez Dargaud en 2010 et 2011, et il se trouve que, par curiosité, j’avais acheté le second de ces albums, en son temps. Lanzac est le pseudonyme de l’auteur du texte, Antonin Baudry, et il a réellement travaillé au ministère des Affaires étrangères entre 2002 et 2004, quand Dominique de Villepin y trônait – le mot n’est pas trop fort. Baudry a d’ailleurs largement contribué à la création du film, comme co-scénariste. L’histoire est très bonne, les dialogues aussi, rien à critiquer.
Là où le bât blesse, dans ces albums, c’est le dessin. Il est à ce point hideux que je n’ai pas pu continuer ma lecture au-delà de la première page. À ce stade, ce n’est même plus de la caricature, c’est du gribouillage. J’ai tenté, après avoir vu le film, de reprendre cette lecture, mais je n’ai pas pu.
L’album comptait cent pages et coûtait 16,95 euros. Je l’ai remis en (mauvaise) place sur les rayonnages où je range mes bandes dessinées. Économisez votre argent, et allez plutôt voir le film.