Quand Roger Hanin élevait la voix

Publié le par Yves-André Samère

Puisque les exactions contre les Juifs, morts ou vivants, redeviennent à la mode comme au bon vieux temps du regretté Adolf, sachez qu’il existe, tenu sur le même site que le présent bloc-notes, un autre blog où les Juifs eux-mêmes, et on les comprend, viennent dire ce qu’ils pensent de la façon dont on les considère, et qui, parfois, ne mâchent pas leurs mots. J’ai trouvé ainsi cette lettre de Roger Hanin, rédigée le 26 mai 2014, s’adressant aux artistes arabes vivants en France, et certains, sous un sort plus qu’enviable.

Hanin, né Roger Jacob Lévy le 20 octobre 1925 à Alger, acteur, réalisateur et écrivain français, se définissait lui-même ainsi : « Mon vrai nom, c’est Lévy. Mon père s’appelle Joseph Lévy. Ma mère Victorine Hanin. À l’origine, c’était Ben Hanine. C’est une fille Azoulay. Je suis 100 % kasher sur le plan génétique. Je suis fils de communiste et petit-fils de rabbin. Je me sens très juif ». Néanmoins, il s’est converti au catholicisme à l’occasion de son mariage avec la sœur de Danielle Mitterrand, conversion qu’il n’a jamais démentie, et a même rappelée lors d’un long entretien au « Monde ». Il avait fait la guerre, et savait de quoi il parlait.

Dans cette lettre, il apostrophe ainsi les très nombreux artistes arabes qui se sont commis dans des films hostiles à leur pays d’accueil, et il nomme Jamel Debbouze. Il nomme aussi Boutefliqa, président algérien, qui a osé réclamer la « repentance » de la France, qu’heureusement on lui a refusée ! Il est vrai que Boutefliqa, réduit à l’état de momie, est aussi complètement gâteux – comme Roland Dumas –, puisque c’est dans son propre avion que Roger Hanin devait retourner en Algérie, pour y être enterré dans son pays natal. À moins que Bout’ n’ait jamais appris à lire...

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