Rachida en loques

Publié le par Yves-André Samère

Il y a environ deux ans et demi, à une époque où Rachida Dati était encore ministre de la Justice et ne balançait pas de vacheries en direction de Brice Hortefeux (Dieu que c’est loin, tout ça !), les grands couturiers, comme Dior, qui lui « prêtaient » de belles parures afin qu’elle parût au mieux sur les couvertures de magazines, lui avaient demandé de les rendre (les parures, pas les magazines) – exigence de manants sordides. Magnanime, la dame n’avait pas exigé qu’on les fît fouetter, mais les articles parus sur ce sujet dans la presse avaient provoqué des commentaires ironiques un peu partout, que je vous épargne parce que je respecte les membres du gouvernement, même limogés. Ces couturiers insolents avaient précisé qu’ils renonceraient à récupérer leurs frusques si madame LE ministre décidait de les payer.

Aussi consciente de ses droits qu’elle l’était de ses devoirs, madame Dati avait répliqué que le ministère de la Justice pourrait fort bien régler la note. Ce qui, certes, pouvait apparaître audacieux par rapport aux règles strictes de la comptabilité publique.

Hélas, le contrôleur financier de son ministère s’était opposé à un tel règlement. Ces fonctionnaires besogneux ne comprennent rien au rôle de représentation que devait tenir l’ex-deuxième dame de France, et ne rougissaient pas de réduire un ministre à ce sort indigne : se vêtir comme une pauvresse.

Rétrospectivement, j’en ai honte pour eux et pour la France.

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