Salomon à l’Élysée ?

Publié le par Yves-André Samère

Merci à M. Petite-Blague, que certains, de moins en moins nombreux, prennent encore pour le président de la République. Oui, merci de nous avoir montré par l’exemple qu’on peut à la fois sortir d’une fabrique de têtes d’ampoules – en l’occurrence, ces trois « grandes » écoles que sont l’ENA, Sciences-Po et HEC –, et se ridiculiser en public, au point de pouvoir, désormais, compter ses partisans sur les doigts de la main (gauche) du baron Empain (ou sur les orteils de Long John Silver).

Qu’attendait le public de feu François Hollande ? De trancher, dans le cas de cette jeune Italo-Kosovare, expulsée de France la semaine dernière, et qui a jeté les trois-quarts des lycéens dans la rue. Retour en France, ou pas ?

Eh bien, pour ce qui est de trancher, Hollande a fait plus fort que le roi Salomon : le fils de David avait fait mine de vouloir couper en deux avec son épée le bébé que deux femmes se disputaient ; lui est allé plus loin, et a voulu couper une famille entière en deux. Verdict : que la fille rentre en France, et que le reste de sa famille demeure au Kosovo. Il a dû trouver cette solution dans le Manuel des Castors junior.

Et si elle avait accepté, où l’aurais-tu casée, la môme, ô capitaine de pédalo ? À l’orphelinat ? En pension chez Mélenchon ? Je ne lui donnais pas un an avant de se retrouver sur le trottoir, où aboutissent pas mal de filles de l’Est.

Ce goût de la blague, au monarque de la rue Cauchy, il lui vient de son voisinage avec les studios du Petit Journal ? Eux sont plus fins, on te signale. Et le résultat tient du triomphe : même ses partisans vouent Hollande aux gémonies (« amateur », « abruti », « sans cœur », « apprenti sorcier »…). Un triomphe. Il ne lui restera même plus Harlem Désir. Qui déjà n’était rien.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Oui, il a battu le baron d’un doigt (je n’ai pas osé écrire « d’une courte tête »).
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G
Peut-être même la main de Roland Agret.
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