Servier fait du cinéma

Publié le par Yves-André Samère

Il est bien, ce Jacques Servier, quand il défend son laboratoire pharmaceutique. En voilà un qui sait ramener les choses à de plus justes proportions. Ce médicament, si j’ose l’appeler ainsi, le Médiator, qu’aujourd’hui tout le monde dénonce, même « Le Figaro » (honorable journal où pourtant on ne hait pas les patrons) après une hécatombe chez les malades et un rapport que ledit labo en octobre 2009 a commandé à un expert, le professeur Bernard Iung, avant de l’enterrer sous une pile de dossiers (le rapport, enterré, pas le professeur), il ne lui reproche pas grand-chose, Servier : selon lui, ce n’est pas cinq cents morts que la prise de cette drogue aurait causées, mais seulement... trois !

Et donc, les malades envoyés ad patres n’ont pas été tués par le Médiator, prescrit à tort pour lutter contre le diabète... ou pour tenter de maigrir, mais par une maladie qu’ils avaient déjà, une valvulopathie. Cinq cents (mais certains avancent plutôt deux mille victimes) contre trois, même Xavier Bertrand s’est déclaré stupéfait. Il n’a pas cru à ce merveilleux scénario de trois hommes et un coupe-faim.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
<br /> On devrait lui faire bouffer 10 boîtes de Médiator, à ce fou malade. QUE trois morts ? Mais c'est trois morts de trop.<br /> <br /> <br />
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