Soins

Publié le par Yves-André Samère

Je ne pensais pas, un jour, pouvoir faire l’éloge, même modéré, d’un journaliste de France Inter, mais tout arrive, et certains sont touchés par la grâce.

Hier soir, au journal de 19 heures, Alain Passerel a placé, en conclusion de sa relation d’un fait divers, une remarque teintée d’une ironie surprenante sur cette radio. Rapportant le cas d’un collégien de Paris qui avait commis je ne sais quel méfait sanglant, il a conclu (Alain Passerel, pas le collégien) que les autorités avaient mis en place une cellule évidemment psychologique pour traiter les collégiens évidemment choqués.

Ce faisant, il raillait ses chers confrères, qui ont l’habitude de conclure leurs papiers par le duo devenu inévitable dans le traitement des faits divers : la « cellule psychologique » et « l’état de choc » frappant bien entendu la totalité du voisinage.

Il est avéré une fois pour toutes que, si on poignarde un inconnu à moins de trois cents mètres de chez vous, aussitôt, vous avez besoin, petite fleur délicate que vous êtes, d’un psychiatre pour soigner votre dépression nerveuse.

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