TALC et VALC sont dans un bateau

Publié le par Yves-André Samère

Il est peu probable que vous connaissiez le tandem de mon titre qui, je dois le reconnaître, ne veut rien dire et se contente d’évoquer un film de Jacques Rivette, Céline et Julie vont en bateau, lesquels (le film ET le réalisateur) n’ont pas ma faveur, et ceux qui ont vu cet épouvantable navet qu’est Paris nous appartient comprendront ce que je veux dire. Digression qui me ramène à la définition de TALC : Titre À La Con.

À vrai dire, ce tandem, je l’ai inventé, et, à moins que vous lisiez mes petits écrits sur le cinéma, prouvant ainsi que vous n’avez pas grand-chose à faire de vos journées, vous en ignoriez l’existence. Tout au moins en ce qui concerne VALC (Vocabulaire À La Con), né aujourd’hui seulement, au cours d’une de mes pérégrinations à la FNAC (attention, ce mot-là, il n’est pas de moi), lesquelles m’amènent sans arrêt à lire les quatrièmes de couverture de livres que jamais on n’aurait dû publier, mais que voulez-vous que j’y fasse ?

Les VALC seront donc attribués aux mots et expressions à la mode, comme incontournable, en charge de, en capacité de ou en immersion, qui ne vous agacent pas encore, mais cela ne saurait tarder si votre esprit fonctionne normalement.

En conséquence, je vais sans doute faire un peu le ménage dans mes notules, et modifier la catégorie d’un certain nombre d’entre elles, que, par manque d’imagination, j’avais placé sous l’étiquette « Langue française ». Après tout, incontournable et ses acolytes n’ont jamais appartenu à la langue française !

Les TALC, eux, sont des distinctions que je décerne régulièrement, et depuis des années, aux films affublés d’un titre ridicule, et ça ne manque pas. Un jour peut-être, j’en établirai une sorte de palmarès, qui ne saurait manquer de me valoir un engagement au sein de l’équipe dirigeante du Festival de Cannes, lequel justement a besoin de se renouveler un peu.

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