Canicules

Publié le par Yves-André Samère

Les mauvaises habitudes auraient-elles la vie dure ? L’expérience ne servirait-elle à rien ? On pourrait le croire, à voir ou entendre les bulletins de la météo dans les radio-télés. Tendez l’oreille, ouvrez les yeux : à longueur d’année, la moindre annonce de pluie pousse le préposé au bulletin météorologique à prendre une mine d’enterrement, alors que « du soleil sur toute la France » est un signe annonciateur de liesse générale, à en croire ces zozos qui, dès lors, affichent leur joie hélas contagieuse.

Et pourtant…

En 1983, une canicule prolongée, du 14 juillet au 2 août, frappe Marseille. La température y dépasse les 40 degrés ! Depuis l’hôpital de la Timone, les docteurs François et Simonin tentent d’alerter les médias et les autorités politiques : la chaleur est dangereuse, surtout pour les personnes âgées, rappellent-ils. Personne ou presque ne les écoute. Résultat : 500 morts, surtout des hommes de plus de 75 ans et des femmes de plus de 65 ans.

Cet évènement n’attire pas l’attention des politiques, et, vingt ans plus tard, en 2003, il se reproduit, mais en grand cette fois : en 2003, et alors que la canicule s’annonçait depuis plusieurs jours (elle a été annoncée par anticipation le 3 août sur Europe 1), huit jours de grandes chaleurs ravagent la France entière, et font cette fois… quinze mille morts !

Mais, dans les radio-télés, rien n’a changé. Écoutez, regardez, vous dis-je.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
<br /> Le guignol météo de FR3 Marseille se couvre la tête de cendres dès qu'un petit nuage traverse la région. Il n'a pas plu depuis 3 mois, le sol est dur comme du carrelage, et tout le monde souffre<br /> des 25° nocturnes.<br /> Mais non, pépère pleure dès qu'il doit annoncer que le "beau temps" est menacé.<br /> <br /> <br />
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