Téléchargement légal

Publié le par Yves-André Samère

Comme je n’ai aucun goût pour ce qu’on qualifie habituellement de « musique » (traduisez, pour le moment, les vociférations des rappeurs, dont pas un ne sait lire une partition), je n’ai plus acheté de disques depuis une bonne quinzaine d’années, et j’ai peu téléchargé illégalement. Quand je veux récupérer un morceau de musique, généralement introuvable, inutile que je perde mon temps à le chercher sur les sites habituels de piratage : il n’y sera pas. C’est ma faute, je n’ai qu’à A-DO-RER le rap, comme font mine de le faire les snobs germanopratins.

En revanche, je suis un adepte du service suédois Spotify, qui est tout à fait légal puisqu’il reverse aux éditeurs de musique une redevance dont un journal également suédois vient de révéler qu’elle dépassait les gains que ce service tire de la publicité et de ses ventes dites Premium. En réalité, quand Spotify encaisse par mois 3,5 millions d’euros, il en reverse 6,5 millions ! On sent que Tapie va bientôt racheter la boîte...

Spotify a un catalogue honorable, dont je ne fréquente que la partie classique, et surtout, il diffuse les morceaux « en qualité CD », pour parler petit nègre – ce qui n’est pas le cas des autres sites légaux comme Deezer. Seul inconvénient, à intervalles réguliers, entre deux morceaux diffusés, vous entendez de la publicité. Mais elle ne coupe pas les morceaux, donc on peut prendre son mal en patience. Et comme tout ce qui passe par la carte-son de votre ordinateur peut être enregistré, rien n’est plus facile que de « récupérer » ce que vous écoutez ! La sorcière Hadopi n’y peut strictement rien.

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