Sarkozy et DSK : torchons et serviettes
Un zozo de droite, dont je ne me suis donné la peine de retenir l’identité, a cru pouvoir justifier les attaques contre DSK et « sa » Porsche (qui n’est que celle d’un ami l’ayant conduit un jour à un rendez-vous) en objectant que les gens de gauche ne s’étaient pas gênés pour attaquer Sarkozy sur sa soirée au Fouquet’s, le soir de son élection à la présidence de la République.
À ce genre d’argument, on mesure immédiatememt l’intelligence de celui qui l’emploie.
La soirée de Sarkozy au Fouquet’s n’avait rien de privé : elle visait à fêter une grande victoire politique, et l’on savait d’avance qu’elle serait fortement médiatisée, donc elle n’avait rien d’une simple gaffe. En outre, les invités étaient TOUS riches, voire richissimes. Hautement symbolique par cela même, elle signifiait ceci : « Moi, Sarkozy, j’étais le candidat des riches, et par moi ils ont gagné l’élection ». En somme, c’était une profession de foi politique.
Le déplacement en Porsche de DSK était uniquement privé, et n’avait aucune portée politique.
Pour ne pas voir la différence, il faudrait n’avoir aucune expérience politique. Ou alors, feindre de ne pas la voir, cette différence…