Toujours le « djihâd » !
Entendu ce matin sur France Inter le recteur de la Mosquée de Paris, le très modéré Dalil Boubakeur, faire au passage, et sans y insister suffisamment, une rectification que j’avais faite ICI en janvier, et qui semble avoir échappé aux dizaines de milliers de journalistes qui me lisent chaque jour – dont Bernard Guetta, qui a encore commis ce matin la même bourde. À savoir, et mes excuses aux flemmards qui n’ont pas eu la force de suivre le lien que je viens de donner quelques lignes plus haut, que le mot arabe djihâd ne désigne pas cette fameuse « guerre sainte » dont ils se repaissent en frissonnant mais qui n’a jamais existé !
Dommage, Boubakeur n’a pas précisé la véritable signification de ce mot, il avait une occasion de faire œuvre utile. Je rappelle donc que djihâd veut dire « effort ». Étonnement de votre part, si vous êtes novice. Cet effort, le prétendu « prophète » Mohammed, que les Français s’obstinent à nommer Mahomet contre toute logique, le demanda à ses fidèles afin qu’ils se défendent contre les habitants de la Mecque, lesquels, au début, leur faisaient la guerre.
Moi, modestement, je fais la guerre aux erreurs d’interprétation. Cette guerre-là risque de durer davantage que cent ans ! Et aucune Jeanne d’Arc ne viendra bouter hors de France les inepties des radios-télés (et des journaux sur papier, qui ne font guère mieux). Et puisque chacun tient à ce que djihâd signifie « guerre sainte », faisons comme le dictionnaire Robert, et considérons une fausse interprétation comme LA vérité.