Vacláv Klaus, un sceptique
Moi qui me classe parmi les sceptiques-à-propos-de-tout, je connais une petite anecdote marrante, que vos journaux, tant sur papier que radio- et télédiffusés, ne vous raconteront JAMAIS, car elle va radicalement contre la religion actuelle du réchauffement climatique – une théorie à laquelle je ne crois guère, je le répète depuis des années, et qui est démentie par les scientifiques les plus sérieux.
Le héros de cette anecdote est Václav Klaus. Il a été le premier président du gouvernement tchèque (1993-1997), puis élu président de la République en 2003, succédant à l’écrivain Václav Havel. Il a étudié à l’Institut d’économie de l’Académie des Sciences tchécoslovaque (institut d’État), a rejoint en 1987 l’Institut des prédictions de l’Académie des Sciences de Tchécoslovaquie, est docteur honoraire de plus de cinquante établissements, et a écrit plus d’une vingtaine de livres sur des sujets économiques, politiques ou sociaux. En 2007, il a publié Planète bleue en péril vert (président en exercice de l’Union européenne, il est venu en présenter la traduction française, à Paris, le 2 juin 2009), en réponse au film Une vérité qui dérange de cet escroc qu’est Al Gore, et, dans ce livre, disponible sur Amazon, il accuse les excités de l’environnement de propager une idéologie « aussi dangereuse que le communisme ». Invité aux nations-Unies pour la conférence internationale sur le changement climatique, il prononça le 4 mars 2008 un discours intitulé L’alarmisme écologiste est une menace pour la liberté, rappelant qu’il n’y a aucun consensus scientifique en faveur de l’hypothèse du réchauffement climatique d’origine humaine.
Bien, assez sur son palmarès que j’ai abrégé, observons simplement que Klaus est un homme de convictions, qui sait de quoi il parle.
Or, pour se faire entendre, il écrivit un petit livre qui démontait un par un les arguments catastrophistes du GIEC, et le fit traduire dans toutes les langues européennes. Puis, au cours d’un colloque international, il le remit au Premier ministre d’un pays européen dont il refuse de donner le nom pour ne pas lui causer d’ennuis. Ledit Premier ministre le lit en une demi-heure, puis le rend à son auteur, qui lui demande ce qu’il en pensait. Réponse : « Vous avez entièrement raison, tout ça [les arguments du GIEC] ne tient pas debout ». Klaus réagit : « Alors, vous allez le dire ? ». Réponse du Premier ministre : « Vous rêvez ! J’ai des élections dans six mois, et je n’ai aucun goût pour le suicide ! »
Ça ne vous rappelle pas une chanson de Guy Béart ?