Vive Roselyne !

Publié le par Yves-André Samère

Décidément, j’aime de plus en plus Roselyne Bachelot, parce qu’elle ne pratique pas (trop) l’esprit de parti. Voyez cette affaire qui tombe sur les endosses de Claude Guéant : on découvre une inexplicable somme de cinq cent mille euros qui atterrit sans explication sur son compte, et il donne deux explications aussi peu vraisemblables l’une que l’autre. La première, qu’il a vendu deux tableaux d’un peintre flamand peu connu et désespérément peu coté ; la seconde, que les fonds proviendraient de primes de cabinet, attribuées quand il était ministre. Or Guéant a été ministre sur la fin du mandat de Sarkozy, et les primes de cabinet avaint été supprimées par Lionel Jospin, Premier ministre, en 2002, bien longtemps avant que Guéant se fasse pincer.

Bref, on demande à madame Bachelot ce qu’elle pense des explications de Guéant. Et elle n’y va pas par quatre chemins : « Soit c’est un menteur, soit c’est un voleur ! ».

Et pourquoi pas les deux, chère Roselyne ?

En tout cas, dans son ancien parti, ils doivent la bénir.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Oui, débarrassée de son ministère, elle enlève aussi la carapace qui va avec. Et j'avoue que c'est assez jouissif. Incontrôlable, avec intelligence et humour.<br /> Comme on disait dans les cours de récré "cap' de tout".
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