On nous espionne !
On le savait, mais on en est encore plus certain depuis quelques jours, lorsque tous les médias se sont engagés dans une croisade contre Facebook, et, dans une moindre mesure, contre Google. En gros, les espions qui scrutent nos moindres activités sont donc Facebook, Google, Amazon, Apple et Twitter. Je précise néanmoins que, selon ma petite expérience, Apple, que je n’utilise pas, ne sait rien de ma petite personne, et que Twitter est assez inoffensif : il ne collectionne pas vos données, ne les stocke pas, et apparemment ne les utilise pas à des fins commerciales. En revanche, je suis certain depuis hier que Facebook s’est permis de stocker un tas de renseignements sur moi, alors que je ne possède pas de compte Facebook. Bizarre ? Pas vraiment. Le seul rapport que j’ai avec Facebook, c’est le fait que je télécharge des livres sur un site, celui de Bati Houman, qui est précisément logé sur Facebook. Par conséquent, en vertu du principe que les amis de nos amis sont nos amis, puisque je suis en rapport avec le webmaster du compte Lectures pour tous, il collecte tous les renseignements me concernant qu’il peut attraper. Je précise néanmoins qu’il ne garde pas trace du titre des livres que je télécharge. Encore heureux !
Désireux de savoir ce que Facebook et Google ont conservé qui me concerne, j’ai téléchargé deux archives, une sur chacun, et le résultat est édifiant. Les fichiers qui me concernent sur Google pèsent 2 232 622 189 octets, et ceux sur Facebook seulement 10 596 352 octets – j’ai presque honte de ce résultat minable.
Vous allez rire : bien que je n’ai pas de compte Facebook, celui-ci a néanmoins gardé deux messages qui ont été écrits pour m’être expédiés, mais que je n’ai jamais reçus. L’un, émanant d’une femme que je ne connais pas, l’autre, envoyé sans doute dans une bouteille à la mer, par un ami, qui a dû se demander pourquoi je ne lui répondais pas. Et pour cause !
Bref, méfiez-vous, et ne donnez aucun renseignement sur vous quand vous allez sur Internet.