On me lit, vous dis-je !
Je vais finir par croire qu’on me lit – hypothèse hautement improbable, me souffle ma modestie naturelle. De temps en temps, je relève les coïncidences entre mes petits écrits et les blagues des Guignols (mais Bolloré va y mettre fin, merci Vincent) ou les articles du « Canard enchaîné » (là, Bolloré aura du mal, personne n’est propriétaire du « Canard », sauf ses rédacteurs, c’est dans son statut depuis sa création en 1915). Circonstance commune : tous ces organes médiatiques se font griller par votre (très humble) serviteur, qui a publié les mêmes blagues ou informations, mais avant.
Ainsi, dans le dernier numéro du « Canard », daté du 15 juillet, en page 8, au bas de la colonne de droite (celle qui est encadrée de rouge), on lit un articulet rapportant qu’Anne Hidalgo, maire de Paris, vient d’accorder aux cyclistes de notre ville une série de privilèges exorbitants, dont j’avais parlé ici... la veille !
Attendu que, comme tout un chacun, je ne lis « Le Canard » qu’après sa parution et rarement avant – même si ça m’est arrivé une fois, par un miracle survenu à Casablanca –, le plagiat de ma part serait invraisemblable. N’en tirez donc qu’une conclusion : continuez de me lire, vous gagnerez du temps.