Villani et moi

Publié le par Yves-André Samère

Je suis heureux et fier de vous annoncer que je possède un point commun avec Cédric Villani, le célèbre mathématicien qui adore les araignées au point d’en porter une sous la forme d’un bijou. Non, vous n’y êtes pas, ce n’est ni la passion des mathématiques (j’aime les mathématiques, mais je ne suis pas du niveau), ni celle des araignées (j’aime les araignées, mais je n’en porte aucune en bijou, car je ne suis pas amateur de bijoux, et de toute façon, je perds tout).

En fait, mon point commun avec Villani, c’est... le désordre ! Il vient de publier un livre en collaboration, dans lequel il avoue que, lorsqu’il était étudiant, sa chambre était dans un tel « chaos » – c’est son mot – que ses camarades affirmaient en rigolant qu’un tremblement de terre aurait risqué de tout ranger.

Eh bien, chez moi, c’est pareil. À ce détail près que le chaos ne règne pas seulement dans ma chambre, car je ne fais pas les choses à moitié, c’est mon logement tout entier qui aspire à un séisme régulateur. Et c’est sans remède. J’imagine que, lorsque je serai mort, il en sera de même dans ma tombe. Mais je ne vous invite pas à venir vérifier.

Cela dit, et pour en revenir à ce que je disais en commençant, si on ne peut pas égaler par ses qualités quelqu’un qui vous dépasse, c’est consolant de pouvoir l’égaler par ses défauts.

Publié dans Curiosités, Mœurs

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