« La Bougie du Sapeur »
Ce matin, bien que nous ne soyons qu’au 28 février, je suis sorti acheter « La Bougie du Sapeur ». Bien, si vous ne savez pas ce qu’est « La Bougie du Sapeur », vous ne comprenez rien à ce que je viens d’écrire. Donc, j’explique.
« La Bougie du Sapeur » n’est pas un moyen passéiste de s’éclairer chez les pompiers. D’ailleurs, vous savez que je n’ai RIEN de passéiste ! En réalité, c’est un journal. Mais attention : pas un quotidien ; pas un hebdomadaire ; pas un bimestriel (pour les cancres, un journal paraissant deux fois par mois) ; pas un mensuel (les cons disent « mensomadaire ») ; pas un bimensuel ; pas un trimestriel ; et pas un journal annuel non plus. En effet, cette bougie ne s’illumine que tous les quatre ans, à la condition que l’année soit bissextile, et paraît donc le 29 février de ces années-là, ce qui doit faire le bonheur de Michèle Morgan. Et si vous n’avez pas compris ce que Michèle Morgan vient faire là-dedans, cherchez un peu sur Wikipédia ce qui la concerne. Ou reportez-vous à l’article que je lui ai consacré.
Le journal, qui compte 24 pages, plutôt mieux écrit que « Le Canard enchaîné » et ne contenant que peu de coquilles et autres fautes d’impression, est fait par des rédacteurs qui ne signent pas, ou rarement, et qui ont résolu de ne rien prendre au sérieux – ce qu’était « Le Canard » à ses débuts, justement. Bref, achetez-le (il coûte 4,70 euros), il est en vente jusqu’à demain. Au-delà, vous devrez attendre 2020 et le quinquennat de Juppé.