La couleur des lignes

Publié le par Yves-André Samère

Lu ce soir, sur le site lepoint.fr, un article que signe un certain Jérôme Cordelier, et intitulé Pourquoi Manuel Valls attaque le cardinal Barbarin. Rassurez-vous, je ne vais pas revenir sur cette canaille (je parle de Barbarin, là), car j’ai déjà dit tout ce que je pensais de ce sale type. En fait, cet article me donne plutôt l’occasion de me payer une fois de plus la tête d’un journaleux. Avouez que c’est rare, chez moi.

Donc, ce Cordelier écrit ceci : « En attaquant frontalement le cardinal-archevêque, le Premier ministre a-t-il dépassé la ligne jaune ? ». D’abord, un journaliste qui saurait écrire aurait parlé de franchir ladite ligne, plutôt que de la dépasser. Ensuite, un journaliste bien informé saurait que, depuis trente ou quarante ans, les lignes continues qui marquent sur les routes une interdiction de mordre dessus ne sont plus jaunes, mais blanches.

Mais quoi, dans ce métier, on ne peut pas tout savoir. Surtout ce que savent tous les citoyens de ce pays, y compris les enfants des écoles.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
La ligne jaune existe : en cas de travaux qui nécessitent de redessiner les marques au sol. Ces marques, provisoires, sont jaunes. Ce garçon doit vivre dans un chantier permanent.<br /> C'est comme les "clous" pour dire les passages piétons : ils ont disparu dans les années 70.
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Y
Ah, les clous... J’en rêve !