Vieillissement au « Canard »

Publié le par Yves-André Samère

La dernière fois que je vous ai parlé des journalistes du « Canard enchaîné », journal dont je ne doute pas que vous le lisez tous, c’était pour vous révéler (?) que deux d’entre eux venaient d’être frappés par une sanction : l’interdiction de signer leurs articles ! Cela, parce qu’ils avaient eu l’audace de publier un livre sur le cabinet noir de l’Élysée, alors que « Le Canard » nie l’existence de ce bureau des barbouzes. Attention, messieurs du « Canard », si vous maintenez cette sanction, les deux oiseaux vont s’envoler en direction de « Valeurs actuelles » ou de C8.

Aujourd’hui, un autre changement se pointe au « Canard », mais il n’a rien d’une sanction : c’est un simple départ à la retraite, celui d’un des deux rédacteurs en chef, Louis-Marie Horeau, qui s’occupait principalement des articles sur la justice, avant de devenir rédacteur en chef, conjointement avec l’ennuyeux Érik Emptaz (68 ans). Horeau, qui a 69 ans, est certes en âge de prendre volontairement un peu de repos, et même de beaucoup de repos, mais on peut remarquer que d’autres rédacteurs ont tenu plus longtemps, et ont parfois atteint l’âge (réel) d’Amanda Lear, ou celui (rectifié) d’Arielle Dombasle : par exemple, Claude Angeli, qui a été rédacteur en chef du journal, qui écrit toujours (en page 3), et qui s’est spécialisé dans les sujets sur la guerre que mène l’État Islamique, a... 86 ans !

Pour mémoire, le directeur du « Canard », Michel Gaillard, a 73 ans, et Nicolas Brimo, qui est administrateur délégué (autrement dit, s’il sait patienter, il sera directeur un jour), va sur ses 67 ans.

Bande de gamins !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Ne dit-on pas que c'est dans les vieux pots...
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Y
Les vieux pots le disent.