Les perles qui s’ensuivent...
Certes Pierre Lemaître est un bon écrivain, qui, en 2013, a décroché le prix Goncourt pour Au revoir là-haut, qu’un film exceptionnellement bon d’Albert Dupontel a rendu populaire, et auquel il a donné une suite très différente avec Couleurs de l’incendie.
Cette suite, je suis en train d’en achever la lecture, or j’ai eu la mauvaise surprise de tomber, à 92 % du texte, sur une bourde très répandue chez les gens inattentifs et chez les journalistes de France Inter, ceux qui se laissent prendre aux apparences. En effet, au chapitre 42 (sur 44), je lis cette perle : « les conséquences qui s’en étaient suivies pour Gustave Joubert ».
J’ai déjà parlé de cette confusion entre le verbe se suivre et le verbe s’ensuivre, que les gens inattentifs dont je parlais ci-dessus ont tendance à confondre comme on confond deux frères jumeaux, qu’on ne distingue que parce que l’un se coiffe différemment de l’autre. Impossible, par conséquent, de faire autre chose que de vous conseiller la lecture de cet article, qui fait le tour de la question.
Naturellement, je ne vais pas donner le même conseil à un homme aussi cultivé que Pierre Lemaître. Même si, à cette occasion, il en aurait peut-être besoin...