Font, Val et... Léotard
Hier, c’était une véritable hécatombe : quatre célébrités sont mortes. Évidemment, il y a eu Jacques Higelin, dont j’ai déjà parlé. Mais il y a eu aussi Véronique Colucci, veuve séparée de feu Coluche, et qui s’occupait encore des Restos du cœur qu’il avait imaginés. Puis le réalisateur japonais Isao Takahata, dont je n’ai jamais vu les films, et dont tout le monde a écorché le prénom, qui ne se prononce pas « izao » mais « Issao » – puisque, au Japon, le S entre deux voyelles reste un S, et pas un Z.
Enfin il y a eu Patrick Font, un cas plus intéressant. En effet, il avait débuté comme chanteur, en duo avec Philippe Val, sur un mode très satirique. Puis, quand il a eu des ennuis judiciaires (quatre ans de prison pour des attouchements commis dans l’école pour filles qu’il avait créée, ce qui lui a valu de perdre toute possibilité de travailler une fois rendu à la liberté, alors qu’il était devenu humoriste pour Laurent Ruquier dans Rien à cirer – Ruquier a ouvert son carnet de chèques, mais ne l’a pas réengagé), cette belle âme de Val a prétendu, contre toute évidence, qu’il le connaissait à peine et ne l’avait jamais rencontré en dehors de la scène. Il est vrai qu’entretemps, Val était devenu... directeur de France Inter ! Font n’était donc plus fréquentable.
Il y a des gens comme ça, loyaux et tout...