Que c’est triste, Venise !

Publié le par Yves-André Samère

Donna Leon, auteur de romans policiers que j’apprécie beaucoup, est native des États-Unis. Après avoir vécu et enseigné en Iran, elle s’est installée à Venise, où elle situe la plupart de ses romans, ville qu’elle a quitté en 2015, lasse de voir « la Sérénissime » envahie par les touristes. Elle n’y revient désormais qu’une semaine par mois. Précisons qu’elle a interdit que ses romans, une trentaine, soient traduits en italien, car elle a la dent dure et ne ménage pas les Vénitiens.

De cette extrême sévérité, j’ai relevé une preuve dans son cinquième roman, Entre deux eaux (titre original, Acqua alta, qui signifie en français « inondation », un fléau de la ville), dans ce passage du chapitre 11 : « Pour les non-Vénitiens, Venise est une ville ; ses habitants, eux, savent bien que la Sérénissime n’est qu’un gros bourg assoupi, où l’on est friand de commérages, et où l’étroitesse d’esprit est la même que celle qui règne dans les patelins perdus de la Calabre ou de l’Aspromonte ». Et toc, empoche ça et mets ton mouchoir par-dessus !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

K
2015
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Y
Merci. J’ai corrigé. Je dois vivre dans un autre siècle.
D
1915 ?<br /> Je préfère visiter Venise via Canaletto et tant d'autres peintres.
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Y
Et lire Donna Leon !