Belle ? Certes non !
Peu avant la fin du film Chronique d’une liaison passagère, vu ce matin, le personnage masculin, joué par Vincent Macaigne, admiratif, s’écrie, parlant du personnage féminin joué par Sandrine Kiberlain, « Ce qu’elle est belle ! ».
De la part du réalisateur Emmanuel Mouret, ce doit être de l’humour, car l’actrice, dont je ne critique pourtant pas le talent, trimballe depuis 1986, date de ses débuts au cinéma, de longs cheveux filasses qu’elle ne coiffe ni ne coupe jamais, pour ne rien dire de son nez « qui d’un quart d’heure en tous lieux la précède » comme disait Cyrano, et de ses taches de rousseur jusque sur sa poitrine.
J’ai toujours trouvé bizarre cette passivité des réalisateurs qui jamais ne l’ont incitée à se faire un peu maquiller, coiffer et habiller convenablement et conformément à ses rôles.