À la Poste, une mesquinerie de plus

Publié le par Yves-André Samère

Nous sommes tous encombrés de pièces quasiment inutilisables, celles d’un centime d’euro. Certes, elles valent davantage que les anciennes pièces de 5 centimes (de francs), mais, par un phénomène mystérieux (?), aucun prix, sauf sur les notes de supermarché, ne permet de les écouler : la plupart des objets vendus ont un prix arrondi aux 5 centimes évidemment supérieurs ! À part ce détail trivial, l’avènement de l’euro n’a pas fait monter les prix, sic et resic...

Il nous restait une solution : les machines à affranchir de la Poste. Au lieu d’acheter des timbres dans un bureau de tabac ou au guichet du bureau de Poste (qui serait assez fou pour faire la queue une demi-heure, et pour cela uniquement ?), on pouvait affranchir une lettre dans les machines automatiques, et payer sa vignette en pièces d’un ou deux centimes.

Eh bien, c’est fini ! Les pontes de la Poste ont dû repérer le manège, qui n’avait rien d’illégal, et ont appliqué leur politique traditionnelle, innover dans le seul sens qu’ils connaissent : en supprimant une facilité dont le public profitait. Désormais, il ne sera plus possible de gaver leurs machines avec de trop nombreuses piécettes, et le nombre de celles-ci est limitée à vingt par opération. Rappelons que, déjà, ces automates refusaient les pièces de deux euros, sous le prétexte ubuesque que certaines pièces... thaïlandaises ont le même format, tout en possédant une valeur moindre. Il est certain que le raz de marée des pièces thaïlandaises risquait de noyer la Poste !

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