Au palmarès des ignares

Publié le par Yves-André Samère

Vous n’ignorez pas que « Le Canard » est pour moi une source perpétuelle d’inspiration et d’enchantement. Notamment du fait qu’il semble subir à longueur d’année une grève des correcteurs. Mais enfin, il y a des hauts et des bas, et cette semaine, je n’ai guère déniché que deux motifs de ricanement.

Le premier est en page 4, où mon temporaire camarade Christophe Nobili se voit rebaptisé « Nobil ». Il a raté Nabil de peu – un prénom arabe que j’aime assez, quoique pas au féminin.

Et le second est dans le titre, en page 5, d’un article de cette pauvre Dominique Simonnot : « Les policiers qui ont fait une descente chez les prostituées chinoises de Paris ont du mal comprendre ». Ça, c’est un coup de Sony Chan, à mon avis !

Je sais, vous allez dire que je pinaille, que je fends les cheveux en quatre, que je cherche la petite bête, et autres expressions pittoresques. Surtout après avoir expliqué en détail, l’autre jour, en quoi la nièce du prince Albert de Monaco ne pouvait pas être princesse (Stéphane Bern a confirmé le lendemain sur RTL, mais vous pensez bien que je n’avais pas besoin de lui). Non, ce qui me pousse à railler ces zozos, c’est ceci : on les paye pour faire un certain travail, et ils ne le font pas, ou mal. Donc, moi, public qui les fait vivre, je m’estime volé.

C’est de la défense du consommateur !

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