Bides in Paris

Publié le par Yves-André Samère

Tout ne va pas pour le mieux au théâtre, à Paris, et un certain nombre de spectacles nouveaux se tapent un bide. Responsables : les textes, pas toujours fameux ; ou alors les traductions, souvent mauvaises ; et, en dernier ressort, les mises en scène, puisqu’il s’avère qu’aujourd’hui, les metteurs en scène de théâtre en savent plus que les auteurs, et... conduisent leurs pièces au naufrage.

Ainsi, le Finlandais Mika Myllyaho avait écrit une comédie intitulée Panik : trois garçons s’affrontent à propos de leur vision divergente de l’amour ; un seul point commun : la panique que leur inspirent la vie et les femmes. Mais Anthony Delon, au théâtre Saint-Georges,  n’a pas réussi à la sauver ; si bien que ce fut la panique surtout dans les réservations. On arrête les frais le 27 avril, après trois mois et demi.

Sam Shepard est mondialement connu comme un auteur à succès. Mais son « thriller psychologique » Simpatico s’est ramassé en beauté au théâtre Marigny. Parce qu’Emma de Caunes, qui partout porte la poisse, en était la vedette ? Probable. Il y a pourtant Claire Nebout, Serge Riaboukine et Jean-Claude Dauphin. Là encore, les spectateurs, pas sympathiques, ont fui, et le spectacle s’arrête le 5 mai, après trois mois et demi.

Et puis, ce spectacle qu’on nous a tant vanté dans les radio-télés, Calamity Jane, de Jean-Noël Fenwick, avec Clémentine Célarié et Yvan Le Bolloc’h, a fait figure de... calamité, et le public a pris la poudre d’escampette. Comme quoi, même avec un Fenwick, on ne soulève pas toujours l’enthousiasme. Après deux mois au théâtre de Paris, le spectacle, qui a fait encore moins bien que les deux précédents, s’arrête demain.

Heureusement, il reste François Morel dans Le bourgeois gentilhomme, à la Porte-Saint-Martin.

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