Cécile Duflot n’est (décidément) pas une neuneu
Le 10 octobre dernier, compatissant comme pas un, j’avais tenté d’expliquer en quoi Cécile Duflot, secrétaire national des Verts et mère de Térébentine Duflot, n’était pas une neuneu(e). Or, hier, elle était invitée sur France Inter, au journal du matin, et elle s’est appliquée à saper tous mes efforts, ce qui me navre.
La mère de White Spirit a fait porter son attaque sur trois fronts : la burqa, les éoliennes et la Bourse. Comme quoi elle sait trouver les bons arguments et mériterait de devenir avocat.
En ce qui concerne la burqa, dont le Parlement débattait hier et que la majorité des députés a fustigée, sauf justement les communistes et l’écrasant front des trois députés Verts, la mère de Dissolvant a défendu cette thèse, dont l’intelligence frappe les esprits éclairés : condamner la burqa, c’est « stigmatiser les musulmans ». Logiquement, on en déduit que les musulmans de France sont tous partisans de la burqa, et j’imagine combien les intéressés doivent être ravis d’être classés dans cette catégorie de citoyens respectueux des principes républicains. Mais je m’arrête, car critiquer la production massive de bourdes, c’est stigmatiser les Verts.
Les éoliennes, elles, sont dans le collimateur de ceux qui s’intéressent un tant soit peu à ce qui se cache derrière les idées reçues. Maintes fois, j’ai expliqué ici en quoi ces engins produisent l’effet contraire de celui qu’on en attendait, et que, nécessitant l’apport énergétique de centrales traditionnelles pour pallier l’absence de vent les trois quarts du temps, elles poussent au gaspillage plutôt qu’à l’économie d’énergie. Une gosse de trois ans comprendrait, quand bien même il se prénommerait OGM, comme la fille de madame Duflot.
Enfin, du grand classique : commentant le fait qu’une réunion des principaux responsables a concocté un plan permettant de sauver la Grèce de la ruine, elle a promptement assimilé les porteurs de titres boursiers, qui sont des investisseurs, à des « spéculateurs ». La mère de Pesticide a tout compris à l’économie.