« Collection Fred Vargas »

Publié le par Yves-André Samère

Hier soir, j’ai regardé sur France 2 – vous savez, la chaîne qui prétend commencer ses programmes du soir à 20 heures 35 pile, et dont le patron a prétendu ce matin qu’il se pouvait que « deux ou trois minutes » de retard s’insinuent avant dans l’horaire, des minutes de coiffeur, sans doute –, j’ai donc regardé un téléfilm de Josée Dayan, rediffusion extraite d’une série appelée Collection Fred Vargas. Il en existe quatre épisodes, or j’avais lu le livre dont était tiré l’épisode en question, L’homme aux cercles bleus.

Je n’ai rien contre Josée Dayan, surtout quand elle laisse un peu de côté la famille Depardieu. Hier, donc, aucun Depardieu à l’horizon, je pouvais y aller.

Eh bien, déception, je n’ai pas reconnu le livre. Il faut dire que l’identité de l’assassin se devinait dès sa première apparition : voir Jean-Pierre Léaud grimé en femme, ça vous met la puce à l’oreille, et, en effet, il jouait le rôle d’un éminent professeur du Collège de France qui se mue en meurtrier et prend la place d’une archiviste (la femme ci-dessus mentionnée, donc) que Charlotte Rampling logeait gratuitement dans un appartement qu’elle possédait, en paiement de ses services. C’est très courant, à Paris, où les loyers sont exceptionnellement bas.

Comme toujours, Léaud faisait son numéro de dingue. Dans la profession, on dit que Jean-Pierre Léaud est « complètement barré », et ce n’est pas exagéré (il a dû hériter cela de son mentor François Truffaut, qui n’était pas mal non plus). Vu que je l’ai déjà plus que cotoyé, en une certaine circonstance dont je ne vous dirai rien, je sais de quoi je parle !

Le téléfilm ? Bof... Jean-Hugues Anglade en commissaire Adamsberg n’est pas du tout le personnage, mais Jacques Spiesser en Danglard n’était pas mal du tout. Je ne regarderai pas les autres épisodes, si on les reprend : les romans policiers supportent très mal les adaptations à l’écran, contrairement à ce qu’espèrent les gens de cinéma et de télévision, qui les multiplient en vain, parce que le public en réclame.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

S
Je suis content de ne l'avoir pas vu du coup... (je n'avais pas vu que ça passait) ; d'une manière générale, la remarque finale est valable pour la plupart des romans : on et très souvent déçus de<br /> l'adaptation télévisuelle ou cinématographique.
Répondre