Comment ruiner le pays

Publié le par Yves-André Samère

Ce n’est pas que je veuille faire l’éloge du tandem Giscard-Barre, mais, jusqu’en 1980, la France n’était pas du tout endettée. Si vous ne me croyez pas, lisez quelques livres sur l’économie, vous constaterez que je n’exagère pas.

Puis vint l’élection de Mitterrand, en 1981. Mitterrand ne connaissait rien – mais alors RIEN – à l’économie ; c’est simple, il n’avait jamais d’argent sur lui et ne payait en aucun cas. Lorsqu’il allait au restaurant ou dans un endroit auquel on n’accédait pas sans un portefeuille bien garni, il disait en partant à son beau-frère Roger Hanin : « Roger, tu payes ». Roger, qui avait de quoi, payait et ne se faisait jamais rembourser. Il devait croire que c’était son devoir de communiste. Pourtant, Mitterrand méprisait les communistes, et s’est attelé à la tâche de les faire disparaître en tant que parti le plus puissant du pays, via le système qui amena pour la première fois le Front National à l’Assemblée (un triomphe : il n’y a plus de communistes en France, et même l’ancien secrétaire général du PC, Robert Hue, a changé de parti).

Dès son élection, Mitterrand ouvrit les vannes de la dépense publique (souvenez-vous des « Grands Travaux »), ce qui eut un résultat miraculeux : en moins de deux ans, les Finances s’effondrèrent, au point qu’en 1983, il fallut rétablir le contrôle des changes, et que les Français désireux de se rendre à l’étranger ne purent plus emporter que... deux mille francs avec eux. La mesure fut rapportée quelques mois plus tard, mais elle avait fait un effet bœuf.

Je n’ai pas encore vidé mon sac, et vous donnerai ultérieurement d’autres recettes pour ruiner le pays. Vous verrez que les moyens ne manquent pas, et que, bien utilisés, ils firent merveille !

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