Pourquoi des gayprides ?

Publié le par Yves-André Samère

Les gayprides sont des manifestations assez ridicules, mais elles ont eu au moins deux avantages.

Premier avantage, réduire à peu de chose l’hostilité de la population envers les gays. Normal. Quand vous faites le clown sur la voie publique, vous vous attirez des sympathies. Voyez ce perchiste sans contrat, Romain Mesnil, qui, pour sortir de la mouise, prétendit avoir « couru nu dans les rues de Paris » (en fait, il portait un slip, mais caché sur la vidéo par un rectangle noir qui faisait croire à son absence). Cette sympathique imposture lui avait valu la célébrité, et un engagement publicitaire par OVH, hébergeur de sites informatiques basé à Roubaix. La pseudo-nudité comme curriculum vitae, comme au Crazy Horse, on adore.

Second avantage, les gayprides font marcher le commerce. Puisqu’il fait toujours beau et chaud lors des gayprides, à Paris du moins, les cafés font fortune ce jour-là, tout autant que les marchands de merguez et de bouteilles d’eau. Bien, ça ne mange pas de pain.

À propos, vous vous demandez peut-être pourquoi on ne parle plus de « gaypride », mais de « marche des fiertés », expression bizarre. C’est très simple : une association d’homosexuels s’est jetée sur l’occasion et a déposé le terme Gaypride au titre de la propriété industrielle (sic), lequel terme est ainsi devenu sa chose exclusive. De sorte que les autres associations ne peuvent plus l’utiliser sans lui payer une redevance ou être accusées de contrefaçon (re-sic).

Eh oui, la communauté compte aussi ses rapaces...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :