Éloge de François Baroin

Publié le par Yves-André Samère

Ce François Baroin, c’est Tom Marvolo Riddle (en français, Voldemort) caché derrière les lunettes rassurantes d’Harry Potter. Vous avez vu avec quelle hargne il a arraché le ministère qu’il convoitait (et dont évidemment il s’estimait le seul digne) à son malheureux collègue Bruno Le Maire ?

Pourtant, on n’a cessé de nous rebattre les oreilles avec la nécessité, pour le ministre de l’Économie, de parler couramment l’anglais, ce que Christine Lagarde fait parfaitement. Or Baroin parle l’anglais un tout petit peu moins bien que Mitterrand, Truffaut ou Stéphane Bern ! Et puis, il faut voyager, et il est de notoriété publique que Baroin a peur en avion (son père est mort dans un accident d’avion).

Avec ça, d’une loyauté à faire peur. Catalogué comme le plus fidèle des chiraquiens, puisque Chirac l’a quasiment adopté après le décès de son père (à propos, il n’a pas de chance, Chirac, avec ceux qu’il adopte : la semaine dernière, sa fille adoptive, la Vietnamienne Anh Dao Traxel, l’a proprement poignardé dans le dos ; mais tout le monde sait que les Asiatiques sont fourbes), quasiment fils adoptif de Chirac, disais-je, il s’est rallié à son pire ennemi, Sarkozy, que pourtant il critiquait sévèrement auparavant. Et ce, en échange d’un poste ministériel, mais vous l’auriez deviné.

Mais les opinions de Baroin sont à géométrie variable ! Vous avez admiré ses acrobaties verbales à propos des radars ? Parlant de la suppression des panneaux avertisseurs de ces engins et de la perspective de les remplacer par des « radars pédagogiques » (sic), il avait déclaré « Vous comprendrez aisément qu’on ne va pas aussi loin dans l’absurdité », absurdité que néanmoins le gouvernement a entérinée un mois plus tard, sur ordre du patron. Et là, Baroin n’a plus vu aucune absurdité…

Le loup du conte qui dévora une certaine Mère-Grand devait avoir les dents moins longues.

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