Et maintenant, Porsche rit
J’ai toujours pensé qu’en matière de politique, on pouvait attaquer ses adversaires, à la seule condition de ne pas inventer des griefs imaginaires. Et ce point de vue vaut pour n’importe qui, y compris dans le cas d’un adversaire méprisable comme Le Pen ou sa fille : tapez-leur dessus tant que vous voudrez, mais basez vos attaques sur des FAITS !
C’est pourquoi cette polémique ridicule sur la voiture de luxe de DSK était aussi odieuse : il ne possède pas de Porsche puisqu’il n’était que passager dans le véhicule d’un ami, et quand bien même il en aurait une, quel intérêt de monter la chose en épingle ?
C’est encore plus flagrant lorsque les assaillants appartiennent à la coterie d’un homme qui est allé, au soir de son élection à la présidence, fêter ça au Fouquet’s, un établissement de luxe des Champs-Élysées, puis est allé se reposer de ses émotions sur le yacht d’un copain milliardaire. Il a bonne mine, le chef de ces moralistes.