La bourde de Neil Armstrong

Publié le par Yves-André Samère

Neil Armstrong, l’homme qui avait, en juillet 1969, posé le premier le pied sur la Lune, vient de mourir, et je m’abstiens de produire les parallèles vaseux qui n’ont pas manqué dans les médias, entre lui et Lance Armstrong, coureur cycliste déchu. On a même entendu, ce matin sur France Inter, un journaleux débile ajouter en renfort Louis Armstrong, au prix d’une blague tirée par les cheveux…

Non, je préfère dire un mot aimable sur ce que personne n’évoque, la phrase historique complètement ratée qu’Armstrong a prononcée dès qu’il a eu foulé de son escarpin le sol lunaire. Vous savez, le célébrissime « Un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour l’Humanité ». D’abord, n’imaginez pas qu’il l’avait improvisée, comme ça, cette phrase, sous le coup du génie que vous donne l’espace. En fait, les gagmen de la NASA s’étaient creusé la cervelle pour trouver une déclaration historique, et la lui avaient fait apprendre par cœur. Or, telle qu’elle a été prononcée, elle était absurde !

Réfléchissez : on tentait une opposition entre le pas d’un simple mortel et le saut quantique de l’Humanité tout entière, d’accord ? Mais, dans ce cas, il eût fallu dire « Un petit pas pour UN homme, un grand pas pour l’Humanité », et pas la bourde qu’on répète admirativement depuis quarante-trois ans ! Attendu que les concepts d’Homme et d’Humanité sont équivalents, il n’y avait aucune opposition qui produise le contraste recherché.

Donc, Armstrong s’est gouré. L’émotion de cette grande première ? Le trac ? Une mémoire défaillante ? Ça n’excuse pas qu’on admire le résultat, qui ne veut rien dire.

Mais peut-être qu’Armstrong était tout simplement DANS la Lune !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Je ne me souvenais pas. Mais il est vrai que ceux qui remuent beaucoup d’air tiennent forcément toute la place. Manque d’esprit critique de la part de nos contemporains...
Répondre
D
Ne vous souvenez-vous pas de ce Qu'a raconté Philippe Meyer, qui rapportait que N. Armstrong a dit ensuite "bonne chance Monsieur xxx" (nom à consonance slave). Les services secrets ont cherché, et<br /> que pouic.<br /> Sa discrétion (pas à propos de M. XXX dont il a dévoilé l'histoire), me rappelle ce pilote d'avion qui a fait atterrir son avion sur l'Hudson. On n'en a plus entendu parler, bien qu'il ait sauvé je<br /> ne sais combien de passagers.
Répondre