La mort des paradis fiscaux

Publié le par Yves-André Samère

Sarkozy nous l’avait juré : les paradis fiscaux n’existent plus, il les a terrassés. Mais, tout comme le phénix renaît de ses cendres, ces endroits paradisiaques menacent de renaître, plus vivaces que jamais. Vous voulez une liste ?

Balayons le menu fretin, et intéressons-nous aux vedettes.

En haut du podium, la Suisse continue de parader, puisque les fonds privés qui sont déposés dans ses banques représentent environ 2100 milliards de dollars. Une petite partie, environ 60 milliards, provient d’Amérique du Nord, 1000 milliards viennent d’Europe, environ 200 proviennent d’Asie et du Pacifique, autant d’Amérique Latine, et environ 1100 milliards du Moyen-Orient et de l’Afrique.

En numéro 2, ce sont les Îles Anglo-Normandes (Jersey, Guernesey, et l’Île de Sercq, dont on ne parle pas assez) et l’Irlande. Ces pays recèlent 2000 milliards de dollars. Environ 250 milliards proviennent d’Amérique du Nord, 700 d’Europe, 60 d’Amérique Latine, et 1050, du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Au troisième rang se placent Panama et les Caraïbes. La géographie fait que 400 milliards viennent d’Amérique du Nord, seulement 120 d’Europe, autant d’Asie et du Pacifique, 500 d’Amérique Latine, et 60 du Moyen-Orient et d’Afrique.

Je ne détaille pas les autres places, qui sont le couple Hong-Kong et Singapour, puis... les États-Unis (avec leur célèbre Delaware), puis le Luxembourg et quelques autres.

Ne placez plus bêtement vos économies sous votre matelas.

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